Le growth hacking dans toute sa splendeur

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Technique de marketing digital particulièrement en vogue, le growth hacking c’est le mot à la mode que l’on entend de partout et qui met des étoiles plein les yeux. Mon nouvel invité dans ce show, Julien Noska, souhaite ajouter un bémol, non pas au terme, mais aux nombreux « gourous » qui peuvent faire miroiter monts et merveilles aux non-initiés et à ceux qui n’en peuvent plus de leur 35H derrière leur bureau de salarié. Il est donc particulièrement bon de faire le point sur le sujet afin d’en savoir plus et, surtout, mieux comprendre le growth hacking, ce concept innovant et révolutionnaire de la toile.

Comprendre le Growth hacking : une définition

Ne nous mentons pas, hacking est déjà un mot péjoratif par excellence pour la majorité des gens et le commun des mortels. Associé à « growth », on a déjà perdu une bonne partie de l’audience. Pourtant, le growth hacking se marie à toutes les sauces et se décline dans tous les sens. Jamais un concept n’a autant fait parler dans le monde du digital, que ce soit en des termes positifs ou négatifs.

Initialement utilisé dans la Silicon Valley, le terme a été repris pour le compte des startups avec un essor fulgurant dans le monde du marketing numérique. Sean Ellis a conceptualisé la chose dès 2010 lorsqu’il s’est attelé au lancement de Dropbox et a défini cela comme une stratégie rapide et significative de développement digital. Pour résumer, c’est une recherche de croissance par tous les moyens et comme le souligne Noska, il ne faut pas avoir peur de flirter avec les frontières du « tordu ». En l’occurrence, ne pas hésiter à détourner les utilisations classiques d’un service, d’une plateforme… juste pour aller plus vite, plus haut, plus loin.

Pour comprendre le growth hacking, il faut penser à croissance. Dans ce monde-là, la croissance est définie par 5 critères appelés les métriques AARRR : acquisition, activation, rétention, recommandation et revenu. Les 5 en hausse c’est aussi et surtout la recette du succès dans le digital et le développement d’un chiffre d’affaire !

Au final, rien de bien méchant vous en conviendrez. D’autant plus que nombre d’entreprises pas anodines du tout ont utilisé la technique du growth hacking pour accroitre et prospérer le plus vite possible sans utiliser les canaux classiques trop lents et trop coûteux à leur sens.

Des exemples notoires de growth hacking

DROPBOX
Classique mais efficace, Dropbox a développé un programme de parrainage en offrant la possibilité de gagner plus d’espace de stockage si des amis étaient invités par l’abonné. Résultat : Dropbox est passé de 100 000 à 4 000 000 d’utilisateurs en seulement quelques mois sans avoir recours à la publicité. Malin, rapide, parfait.

AIRBNB
La plateforme a misé sur la photographie en engageant des professionnels qui étaient invités à aller faire des photos dans les appartements mis à la location. En soignant les visuels, la plateforme a utiliser la photo comme moyen de growth hacking. Les conversions avec les plus belles photos ont été très parlantes et aujourd’hui les annonces qui ne suivent pas ces codes sont reléguées dans les dernières pages du site pour ne pas que la plateforme perde de l’attrait.

APPLE
Publicité gratuite, simpliste mais ô combien efficace, chaque email envoyé par le biais d’un Iphone a la mention « envoyé de mon Iphone » en fin d’email. Vous aviez remarqué ? Vous me direz, bien évidemment, que la société de Steve Jobs n’a pas réellement besoin de publicité et pourtant c’est bien dans ce but-là qu’elle a intégré ce petit message de manière automatique aux millions de mails envoyés chaque jour par les iphones. Vous connaissez l’adage « ce sont toujours les cordonniers les plus mal chaussés »… Apple n’a pas voulu que cela l’impacte !

Twitter, Instagram, YouTube, Spotify… ne sont que les sociétés les plus connues du monde entier qui ont fait appel à cette technique et pourtant elles ne sont qu’une infime partie de toutes celles qui usent et abusent de ce concept pour communiquer.

Quelles idées de growth hacking pouvez-vous mettre en application ?

En parcourant la toile et en discutant avec quelques infopreneurs de mon réseau, il y a quelques idées de growth hacking qui ressortent souvent. Pour autant, sachez-le, les meilleures techniques sont divulguées lors de master classes et de formations, comme par exemple celle que Julien Noska a développé pour faire grossir ses communautés sur Facebook et Instagram.

Cela étant dit, voici ce que l’on peut noter dans les choses communes à mettre (ou pas) en place en fonction de votre stratégie et de vos objectifs chiffrés.

  • Ouvrir un blog et publier très fréquemment
  • Créer un contenu gratuit
  • Créer un contenu gratuit qui ne dure qu’une période donnée
  • Ciblez des personnes influentes de votre niche et citez-les
  • Inscrivez-vous à des forums de votre niche
  • Mettez en avant les success stories de vos utilisateurs
  • Envoyez des emails récapitulatifs chaque semaine
  • Encouragez le partage social
  • Créez un système de parrainage
  • Obtenir des backlinks avec des liens brisés
  • Incitez à une souscription annuelle avec une réduction importante
  • Capter les fans Facebook de ses concurrents
  • Utiliser des boutons CTA dans les mails
  • Utiliser des pop-ups de sortie
  • Implémenter une case feedback en bas de page
  • Paramétrer un live chat au niveau du panier

Bien évidemment, ces premières techniques données ça et là ne sont qu’un maigre échantillon de ce qui se fait dans le monde du growth hacking. Largement utilisé par tous, c’est à vous de définir les contours de ce qui vous semble éthiquement utilisable. Si vous ciblez Facebook ou Instagram, plus d’informations sont disponibles avec les contenus gratuits que propose Julien Noska. Bon entrainement à tous et visez loin !


Pour aller plus loin :

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