Complément de revenu, si seulement j’avais su …

J'ai décidé de raconter comment, à force de courir après un complément de salaire, j'en suis arrivée à quitter l'Éducation nationale.

Je voulais au départ simplement gagner plus d'argent tout en étant professeure des écoles, parce que j'étais cheffe de famille, parce que je voulais autre chose, je voulais mieux ...

Aujourd'hui je me dis que je serais sûrement encore prof, si j'avais su tout ce que je sais !

Et c'est la raison pour laquelle j'ai très envie de le partager ! J'ai très envie que tu saches qu'il existe tellement de possibilité pour mettre du beurre dans tes épinards, arrondir tes fins de mois, te faire un complément de salaire, BREF : gagner plus d'argent !

gagner plus quand on est prof

Première rentrée des classes : la course aux compléments de salaire commence !

Je démarre comme instit en banlieue parisienne et j’apprends aussi que je vais devenir maman.

Alors, lorsque dès la première semaine, on me propose de faire « les études » 2 fois par semaine, je dis OUI ! Il n’y a que moi qui travaille à la maison, alors « mettre du beurre dans les épinards » n’est pas une option.

Je déteste ça, mais apparemment « c’est bien payé » à ce qu’ils disent et les communes proposant de vraies études se font de plus en plus rares : on a de la chance. Bon, voilà que je culpabilise maintenant … Mais bon sang, je n'aime pas ça ! Une heure et demie de devoirs avec des gosses qui semblent ne rien avoir compris à ce qu’ils ont fait en cours dans leur classe respective.

Deuxième rentrée, je suis en tête !

Me voilà maman solo !

La grande aventure commence : je cours aux études le soir et le midi je fais les cantines.

Le bonheur !!!

Ça hurle dans tous les sens dans ces cantines de maternelles : instits, anims, dames de cantine, ATSEM, gamins : tout le monde hurle.

Bon plan de plus dans ma commune : je peux faire une activité culturelle sur le temps du midi. Alors je fais une initiation à l’anglais et l’allemand avant de courir à la cantine. Assez rigolo je dois dire !

arrondir ses fin des mois en tant que prof

Avec tout ça je suis fière de moi ! Je bosse « dur » pour tenir la barque droite, je ne dois rien à personne et j’ancre cette croyance qu’en tant que prof, pour s’en sortir, il faut cumuler des petits boulots sans grand intérêt à côté de « sa vocation ».

Mais sérieusement, lorsque je suis assise sur cette chaise minuscule en train d’essayer de faire avaler du poisson goût carton à un gamin de 3 ans je me demande tout de même comment un BAC + 4 ou 5 peut amener là … J’aurais rêvé mieux, différent je veux dire. Je les aime beaucoup mes petits monstres, je me marre bien avec mes collègues, mais autant de travail, de temps, d’efforts, d’argent passé à croire qu’on fait de « hautes » études … J’avoue que je déchante, sans condescendance que ce soit.

Bref !

Année 3 : je déclare forfait !

Je prends un échelon fiscal dans les dents !

M**** !

Y’ a comme un hic ?!

Je gagne mieux ma vie, mais j’ai un train de vie moins sympa : impôts au maximum, loyer en hausse, assistante maternelle, … OMG !

Envie de me noyer dans le désespoir ! Grosse colère, frustration …

J’arrête tous ces jobs déclarés et je lâche des annonces pour donner des cours particuliers, aide aux devoirs etc. Je n'aime pas plus mais STOP aux impôts ! Je suis déjà bien assez solidaire avec ce que je paie en taxe ; l’heure est venue de voir midi à ma porte ! Je vais faire du black un point c’est tout !!

Facile à dire … mais je ne trouve rien ! Ou personne ne me trouve. Faire de la pub c’est un métier : je le sais aujourd’hui !

le rapport à l'argent dans le business

C’est ainsi que l’idée folle de faire tout autre chose dans la vie pointe le bout de son nez.

Surtout qu’autour de moi 2 de mes meilleurs amis se lancent dans l’entrepreneuriat et ça me subjugue de les voir ainsi passionnés. Ils sont à fond dans leurs projets, des étoiles dans les yeux et je me régale de les écouter me raconter leurs avancées. Aussi puissant qu’un projet bébé, qu’un projet famille. Beaucoup de passion, d’amour, d’espoir, de nouveauté, d’apprentissage, d’évolution personnelle ; la vie quoi !

Ça y est la lubie est là :

Lorsque je réponds à « de quoi je rêve, qu’est-ce que j’aimerais faire ? » la réponse est là :

Je veux ouvrir un hammam !

C’est parti : j’achète 2 bouquins sur l’entrepreneuriat car je n’y connais rien ; forcément je « suis » instit, mes parents ouvriers et mes grands-parents paysans. Je fais mon étude de marché, me renseigne sur les aides, recherche un local, et me rends compte qu’il me faudrait 200000 euros, et ça me calme.

NEXT !

Année 9 : chienne de vie !

Je suis toujours maman solo, avec 2 enfants depuis 2 ans maintenant.

Mais je ne m’en sors pas si mal !

Je loue mon appartement d’étudiante à Montpellier, je fais un prêt pour acheter une vieille bicoque dans le Sud que je loue également. Du coup j’ai droit à un prêt bien que seule et j’achète en région parisienne. J’ai appris ça de ma mère : tu achètes le moins cher, tu retapes et tu loues. Mais mois après mois, année après année c’est tendu, de plus en plus tendu. Taxe foncière, CSG, syndic, agence immo … L’immobilier c’est un métier et je suis une amatrice.

Ah oui ! Je donne des cours de danse dans ma commune : c’est cool, revigorant, ça me donne de la reconnaissance mais ça ne paie vraiment pas … C’est pour le plaisir et c’est déjà énorme.

J’ai besoin d’un break, je veux emmener mes enfants en vacances : la Tunisie ça ira très bien ! Budget : 1200 euros à 3. Ok, gagnons vite 1200€.

Et voilà comment je me suis retrouvée à organiser des soirées à domicile pour vendre des sex-toys, de la lingerie et des cosmétiques comestibles. Des soirées sexy shopping : très drôle!

Et ça a fait le boulot : nous sommes parties en vacances.

Entreprendre pour gagner plus ...

Mais la folie du commerce m’avait re-contaminée : c’est décidé, instit c’est fini, je veux la grande vie, me construire un destin fou-fou, me créer une vie qui me ressemble vraiment.

Je prends une année de dispo et j’ouvre un commerce : une boutique très glamour, féminine et soft, en mode sexy shopping chic.

FLOP total !

Retour à l’Éducation nationale.

Ruinée !

J’avais juré qu’on ne m’y reprendrait plus !

devenir entrepreneur

Mes plans étaient alors plus « sérieux » et « raisonnables ». Je voulais me former à un nouveau métier et repartir de zéro, ailleurs, autrement.

Aujourd’hui quand je repense à tout ça, je me dis que c’est parce que je suis passée par tout cela que je fais ce que je fais aujourd’hui.

Mais je ne peux m’empêcher aussi de penser que si j’avais su tout ce que je sais aujourd’hui, si j’avais rencontré les personnes que je côtoie, si j’avais découvert l’univers de l’info-preneuriat, je ne me serais pas infligée autant de stress, de sorties de route, de sorties de zone de confort, de mises en danger ; j’en avais de l’urticaire ! Et tout aurait pris moins de temps. Car oui avec l’info-preneuriat et un bon accompagnement, tout est à portée de main. Et gagner un complément de revenu devient, en plus d'être réalisable, riche en réalisation personnelle !

Aujourd’hui, je pense qu’il est possible de garder sa situation de prof avec toute la sécurité et l’aisance que cela apporte. On ne s’en rend vraiment compte que lorsqu’on est confronté à la perte définitive de ce statut.

Garder sa situation de prof et aussi développer une activité sur internet, et découvrir du coup un univers riche, extra-ordinaire, excitant, sans limite, n’est-ce pas le compromis idéal ?

se faire un complément de revenu

L’idée derrière mon blabla, c’est qu’il est important finalement d’ « aller » vers quelque chose, plutôt que de « fuir » quelque chose. L’énergie de créer une activité sur internet n’a pas la même puissance, la même beauté si elle a comme carburant la fuite d’une vie qu’on ne veut plus, ou simplement la création.

Rien n’empêche avec le temps, en parfaite sécurité et, avec les idées claires, de faire le pas.

Aujourd’hui je suis convaincue que la formule « tout l’un ou tout l’autre » n’est pas la panacée. Faisons du « ET » : Prof ET Entrepreneur.

Je vous invite à me suivre et découvrir les nombreuses possibilités qu’offre internet pour gagner plus d'argent dans cet article, et l’activité d’info-preneur en particulier ; parce que vous PROFS avez toutes les compétences, capacités pour développer votre univers et en tirer un revenu.

Et c’est ce que je vous explique plus précisément dans cet article.

Sarah Graff,

Ex instit, web entrepreneuse et maman x2

3 commentaires

  1. WGEUX le novembre 7, 2020 à 9:30 am

    Bonjour,
    Merci pour cet article mais je n’ai pas trouvé la suite de celui-ci
    Votre parcours m‘intéresse car étant moi-même prof (on peut même dire vieille prof 30 ans dans le privé) je souhaite quitter l’EN mais ayant encore 2 filles en études sup , MR budget ne me permet pas de quitter pour l’instant et après bientôt 2 ans de recherches et de réflexion, j’ai éliminé pas mal de pistes mais mon désir de devenir autonome et de pouvoir lâcher l’enseignement reste intact. j’ai aussi pris conscience qu’un prof a de multiples compétences mais qu’il est plus simple de rentrer dans l’EN que d’en sortir alors j’aimerai pour l’instant trouver un compromis qui me permette de garder mon salaire et de développer une activité qui à terme me permettra de travailler en toute indépendance alors si vous avez des conseils, des pistes je suis preneuse.
    Merci pour votre attention

    • admin le novembre 8, 2020 à 5:33 pm

      Bonjour,

      C’est tout le principe de ba-biz, apprendre à créer des revenus complémentaires.
      Vous pouvez vous inscrire pour télécharger le guide gratuit et recevoir des conseils.
      Peut-être que plus tard vous déciderez de vous former avec notre méthode.

  2. Fallourd le janvier 30, 2023 à 5:24 pm

    Bonjour,
    Enseignznte, je cherche un complément de salaire et une activité qui me plairait plus.

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